— Tu as dit : « Je n’ai pas peur, seulement je suis nerveux et le cœur me bat. »
— Tu as dit, à la nouvelle d’une mort : « Ce n’est pas ceux qui s’en vont, mais ceux qui restent, qu’il faut plaindre. » Toutefois, tu aimes mieux rester.
— Tu as dit : « Si je meurs avant vous, jetez mon cadavre aux corbeaux. » Et peu après tu as dit : « Respectons les morts. » Et tu as dit peu après : « D’ailleurs, je vous enterrerai tous. »
— Tu as dit tout bas à Dieu que tu niais sur les toits : « Mon Dieu, je plaisante. Vous savez, vous qui me connaissez à fond, que je crois en vous, quelle haute idée j’ai de votre personne et de quelle frousse est faite ma foi ! »
— Tu as dit, dans cette journée, tout ce que tu avais déjà dit hier, et tu le rediras demain.