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LA DEMANDE

Henriette bien lotie, il faudra qu’on pense à toi.

— Comment ça ? — dit M. Gaillardon qui dansait encore sur un pied.

— Dame, vous vous en moquez, maintenant que vous avez ce qu’il vous faut.

— Mais pardon, mais pardon, dit M. Gaillardon, faites excuse, je ne comprends pas.

— Mais montez donc ; ce n’est pas votre affaire. Vous allez pourtant finir par vous faire écraser, dit M. Repin.

Et, donnant un bon coup d’épaule à l’arrière-train de son gendre, il le poussa de force dans le cabriolet. La jument sentit que le poids était au complet, et partit au grand trot, cinglée par le domestique à la blouse ballonnante. Longtemps les Repin virent M. Gaillardon agiter les bras de leur côté, comme lorsqu’on veut marquer une grande surprise. Ils se demandaient :