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HENRI

Soyez tranquille.

En cane, presque assis, le premier, je descends l’escalier à reculons, avec un temps d’arrêt à chaque marche. Monsieur Vernet vient ensuite, et de ses bras robustes supporte le précieux fardeau. Nous n’allons pas vite, mais nous maintenons le corps en pente, les pieds plus bas que la tête. C’est l’essentiel. Madame Vernet pleure faiblement, continûment.

MONSIEUR VERNET

Prenez garde.

HENRI

N’ayez pas de crainte.

Pour monter à la chambre, nous changeons de position. À son tour, Monsieur Vernet marche à reculons. Il fait nuit, mais les tournants de l’escalier nous sont connus. Enfin nous arrivons sur le palier. La lune nous éclaire maintenant. Monsieur Vernet remplace une de ses mains par