Page:Renard - L’Écornifleur, Ollendorff, 1892.djvu/219

Cette page a été validée par deux contributeurs.

HENRI

Rien, à cause de votre odorat. Vous me demandez mon avis : je vous le donne.

MADAME VERNET

Mais il faut du Zola dans une bibliothèque de choix. Je suis une femme mariée. La délicatesse a des bornes. Ne dirait-on pas que vous me prenez pour une petite fille ? Je vous assure qu’il m’est tombé, par hasard, sous les yeux, quelques passages de Germinal et de la Terre, ceux qui ont fait le plus de bruit, et je ne les ai pas trouvés si « choses ». Et puis, en souvenir des beautés de premier ordre, il ne faut pas se montrer sévère pour les taches. Allons, accordez-moi quelques volumes de Zola.

HENRI

Vous les aurez tous, chère femme de mon cœur.

MADAME VERNET

Ensuite.