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BUCOLIQUES


dais : « Maman, je vais à la charrue, et j’ai pris mes souliers parce que la pluie tombe et que ça patouillera dans les champs. »

Et je n’osais plus partir.

Mais un matin, je suis sorti de la maison, ma paire de souliers sous le bras, en faisant beaucoup de bruit avec mes sabots.

À quelque distance du village, par-dessus la haie du petit pré qui est à ma mère, j’ai jeté les sabots, comme un adieu, j’ai mis les souliers, et j’ai continué ma route vers Paris.

Quand ma mère amena sa vache au pré, elle trouva mes sabots.

D’abord elle ne comprit pas, elle m’appela ; elle revint à la maison ; elle chercha mes souliers, et lasse de chercher, elle s’assit au coin de la cheminée pour pleurer tout son soûl.