attaque. Ne te fatigue pas à m’écrire longuement, cher ami ; mais fais-le souvent, je t'en supplie, Le seul mouvement de joie qu’il y ait dans ma vie, c’est la réception de tes lettres. J’espère que l’Italie se fait bien riante au printemps, pour te dédommager du rude hiver qu’elle t’a donné. Ah ! que j’y ai vu de beaux jours dans cette saison ! que la villa Borghèse et la villa Pamphili, aujourd’hui détruites, étaient jolies dès le mois de février et de mars !… Ici nous grelottons toujours : à l’heure où je t’écris la neige tombe encore, et voilé six mois entiers que cela dure.
Adieu, très cher ami ! J’ai passé une grande partie de la nuit dernière à t’écrire ; il faut maintenant que je ferme en toute hâte. — Puisse ta vingt-huitième année être heureuse, mon Ernest ! Puissent tes jours être tels que le désire le cœur de ta vieille amie.
au château de Clemensow, près Zamosc (Pologne).
Je n’avais reçu jusqu’ici, chère amie, que deux lettres de toi, depuis mon séjour en Italie ; je reçois aujourd’hui le numéro 6, venu par mademoiselle Catry, lequel fait suite immédiate au