sonnes, pleines de droiture et de jugement, mais jusque-là trompées sur la gravité de notre état, tinrent conseil. Le médecin, se reconnaissant loyalement incapable de soigner un mal dont la marche lui échappait, demanda au commandant de revenir à Beyrouth pour en repartir aussitôt avec de nouveaux secours. Le commandant adopta cet avis. Tenant trop de compte seulement des formalités de la pratique turque, à laquelle les autres marines, même en l’absence de motifs graves, ne se soumettent pas, il ne partit que le lundi à quatre heures du matin. À six heures, il était à Beyrouth, prévint l’amiral Pâris, qui, avec sa rare courtoisie, lui ordonna de repartir après qu’il aurait pris le docteur Louvel, de l’Algésiras, médecin en chef de l’escadre, et le docteur Suquet, médecin sanitaire français à Beyrouth, reconnu de tout le monde pour celui des médecins français qui a étudié le
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