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reste plus qu’à te faire la même prière que je t’adressais dans ma dernière lettre. Au nom du ciel, si tu es malade, dis-le-moi simplement, franchement, et rien ne saura m’arrêter. Henriette chérie, je t’en supplie, non seulement pour toi, mais pour moi-même. Oh ! si ma sœur ne me connaissait jamais ! Adieu, bonne et chère amie, je n’attends qu’un mot de ta part pour que ma tristesse se change en joie et en espérance. Ah ! si je t’aimais moins, je ne souffrirais pas tant. Adieu, chère Henriette.

Ton ami
E. RENAN.


FIN