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fleuve des choses. Il nous mènera quelque part.

Tu connais ma tendresse.

E. RENAN.


XXVII


A MADEMOISELLE RENAN


Paris, 5 novembre 1845.

Quoiqu’il y ait bien peu de jours que je t’ai écrit, chère amie, j’éprouve encore le besoin de le faire, et pour t’annoncer les nouveaux événements qui ont fixé définitivement ma position, et pour te communiquer les mille réflexions qui m’occupent. Jamais circonstances n’avaient été plus propres à en susciter de sérieuses.

Oui, chère Henriette, j’ai accepté définitivement l’une des deux places dont je te parlais dans ma dernière lettre, et c’est précisément celle pour laquelle je témoignais dès lors une certaine préférence. De nouvelles