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est payable au 10 novembre, chez MM. de Rothschild. Si tu as besoin de cette somme en une fois, tu n’as qu’un mot à dire ; je l’ai adressée à mon amie parce qu’il faut toujours à Paris se méfier des gens de service, particulièrement dans les chambres de jeunes gens, attendu qu’elles sont toujours moins bien fermées que les maisons moins banales. Encore une fois, adieu ! cher Ernest. Je crois et j’espère n’avoir rien oublié de ce qui dépend de moi ; puissent ta raison et la droiture de ta conscience faire le reste ! Mille souvenirs, mon ami, mille tendresses.

H. R.


Ne communique l’adresse de mademoiselle Ulliac à qui que ce soit, c’est pour toi seul.

Tu connais sans doute de réputation l’institution Hallays-Dabot et Galeron ; c’est l’une des plus célèbres de Paris ; elle est située place de l’Estrapade. M Pataud, que je connais, tient aussi une institution de jeunes gens, rue Neuve-Sainte-Geneviève, près la rue des Portes ; mais elle est beaucoup moins nombreuse et moins renommée. Ceci t’importerait