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sont surtout énergiques chez les Latins[1] ; l’Église romaine, en particulier, maintient que l’épître n’est pas de Paul[2]. Eusèbe hésite beaucoup, et revient aux hypothèses de Clément d’Alexandrie et d’Origène ; il incline à croire que l’épître a été composée en hébreu par Paul et traduite par Clément Romain[3]. Saint Jérôme[4] et saint Augustin[5] ont de la peine à faire taire leurs doutes, et ne citent guère cette partie du canon sans une réserve. Divers docteurs s’obstinent toujours à nommer comme auteur de l’ouvrage ou Luc, ou Barnabé, ou Clé-
- ↑ Saint Jérôme, In Is., c. vi, vii, viii ; In Zach., viii ; In Matth., XXVI ; De viris ill., 59 ; Epist. ad Paulinum II, de stud. script. (t. IV, 2e part., col. 574, Martianay) ; Epist. ad Dardanum (11, 608, Mart.) ; saint Augustin, De civ. Dei, XVI, 22 ; Primasius, Comment. in epist. Pauli, præf. (dans la Max. Bibl. vet. Patrum, Lugd., X, p. 144) ; Philastre, De hæresibus, hær. lxi (dans Gallandi, Bibl. vet. Patrum, VII, p. 494-495) ; Isidore de Séville, De eccl. officiis, I, xii, 11. Remarquez surtout le peu d’emploi que font de cette épître les Pères latins du ive et du ve siècle.
- ↑ Eusèbe, H. E., III, 3 : VI, 20 ; saint Jérôme, De viris ill., 59. Hilaire, diacre de l’Église de Rome (l’Ambrosiastre) commente les « treize » épîtres de Paul, non l’épître aux Hébreux.
- ↑ Eusèbe, H. E., III, 38.
- ↑ Epist. ad Dardanum, l. c. ; In Jerem., xxxi ; In Tit., i, 5 ; II, 2 ; De viris ill, 5.
- ↑ De peccatorum meritis et remissione, I, § 50 ; Inchoata expositio ep. ad Rom., § 11. Comp. cependant De doctrina christ., II, § 13.