était située dans la rue dite de Singon, près du Panthéon[1]. Mais on ne sait où était ce Panthéon. La tradition et certaines vagues analogies inviteraient à chercher le quartier chrétien primitif du côté de la porte qui garde encore aujourd’hui le nom de Paul, Bâb Bolos[2], et au pied de la montagne nommée par Procope Stavrin, qui porte le côté sud-est des remparts d’Antioche[3]. C’était une des parties de la ville les moins riches en monuments païens. On y voit encore les restes d’anciens sanctuaires dédiés à saint Pierre, à saint Paul, à saint Jean. Là paraît avoir été le quartier où le christianisme s’est le plus longtemps maintenu, après la conquête musulmane. Là fut aussi, ce semble, le quartier des « saints » par opposition à la profane Antioche. Le rocher y est percé, comme une ruche, de grottes qui paraissent avoir
- ↑ Malala, p. 242.
- ↑ Pococke, Descript. of the East, vol. II, part. i, p. 192 (Londres, 1745) ; Chesney, Expedition for the survey of the rivers Euphr. and Tigris, I, 425 et suiv.
- ↑ C’est-à-dire à l’opposite de la partie de la ville ancienne qui est encore habitée.
faucon); S. Jean Chrysost., Ad pop, Ant. homil. i et ii, init. (t. II. p. 1 et 20) ; In Inscr. Act., ii, init. (t. III, 60) ; Chron. Pasch., p. 296 Paris) ; Théodoret, Hist. eccl., II, 27 ; III, 2, 8, 9. Le rapprochement de ces passages ne permet pas de rendre ἐν τῇ καλουμένῃ Παλαιᾷ par « dans ce qu’on appelait l’ancienne ville », ainsi que les éditeurs l’ont fait quelquefois.