Page:René de Pont-Jest - Le Fire-Fly.djvu/430

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CHAPITRE XXVII


La fin de toute chose. — Conclusion.

Je ne sais ce qui se passa jusqu’au jour.

Après une nuit affreuse, pleine de fantômes et de rêves horribles où les événements de la veille se déroulèrent de nouveau devant mes yeux, où je revis dans une épouvantable danse macabre que semblait diriger le Malabar de Tanjore les spectres encore sanglants de Roumi et du houkabadar, les lèvres bleues de Goolab-Soobhee, les ombres menaçantes des étrangleurs et la figure résignée de sir John, je m’éveillai la tête brûlante, les membres brisés, presque fou de désespoir, mais voulant douter encore.

J’étais étendusur un lit, où, en proie au délire, on m’avait placé la veille. Auprès de moi, étaient M. Hope et un médecin anglais de l’armée de Hong-Kong.

Je me soulevai, en passant la main sur mon front pour en chasser ces lugubres pensées que je ne