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mager au moins de ce retard par une promenade à Whampoa.

J’étais dans l’embarcation avec Fo-hop et prêt à donner l’ordre de pousser, lorsque Canon, que ses affaires retenaient à bord, me cria de la dunette :

— Ne perdez jamais l’occasion de faire comprendre à terre que vous êtes Français ; il existe certain proverbe dont j’ai oublié de vous parler, et dont la trop fréquente application rend cette petite précaution fort excusable.

— Lequel, donc ? criai-je, en faisant signe au brigadier de la yole de ne pas larguer la filière à l’aide de laquelle il retenait le long du bord l’embarcation que le courant voulait entraîner.

— Fo-hop vous le dira en route, répondit sir John en disparaissant derrière le bastingage.

J’ordonnai de pousser au large et je me tournai vers mon compagnon, qui s’empressa de me donner sur ce proverbe dont venait de parler mon gros ami et commandant les détails suivants.

Inutile de dire que si je ne le cite pas en chinois, c’est que d’abord il faudrait pour cela que je commençasse par apprendre à le prononcer, puis vous ne le comprendriez pas, et, de plus, mon éditeur n’a probablement dans les casiers de son imprimerie aucun des caractères dont auraient besoin ses compositeurs pour vous mettre sous les yeux les hiéroglyphes du Céleste-Empire.

En voici donc seulement la traduction :