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CHAPITRE VII


Le palanquin. — De Tanjore à Tritchinapaly. — La pagode de Séringham. — Les avatars de Vischnou — Les yoles.

Le palanquin est bien, lorsqu’on y est habitué, le plus délicieux moyen de locomotion. Avec lui, pas de cahots, pas de chutes, pas de secousses, pas de relais, pas de conducteurs surtout, rien enfin de ce qui rend si insupportables les voyages dans nos contrées.

Le palkee de route renferme, dans un espace de sept pieds de longueur sur trois de largeur et quatre de hauteur, tout ce qui est nécessaire, même pour un long voyage. C’est une chambre à coucher en miniature, chambre, par exemple, dans laquelle on est presque toujours forcé de rester étendu ; mais on s’y fait, et cela finit par paraître charmant. Une fois qu’on est fait à son mouvement de roulis, qui, les premiers jours, donne bien quelque chose comme le mal de mer, et à la chanson monotone des porteurs, on peut