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CHAPITRE HUITIÈME

pereur dans le but d’obtenir pour sir Hamilton Seymour une audience de Sa Majesté.

« Vous avez méconnu en cela, Monsieur, le principe qui veut qu’en pareil cas les étrangers, quel que soit leur rang, aient recours à l’entremise du représentant de leur pays, qui doit emprunter lui-même celle du ministre des affaires étrangères. Je regrette d’avoir à vous rappeler une règle que personne moins que vous ne saurait ignorer et ne devrait enfreindre.

« Recevez, etc.

« Drouyn de Lhuys. »


Ma justification était bien facile. Je n’avais rien sollicité, m’étant borné a informer l’Empereur de la présence de sir Hamilton Seymour à Paris.

Je répondis immédiatement :


« Monsieur le ministre,

« Je suis extrêmement sensible aux reproches que Votre Excellence m’adresse, mais je suis en même temps heureux de pouvoir l’assurer qu’elle a été entièrement induite en erreur. Je n’ai jamais fait la moindre démarche auprès d’aucun chambellan de l’Empereur pour obtenir une audience quelconque. Si Votre Excellence veut bien en parler directement