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l’autre écriture ; on trouve dans l’une et l’autre le X avec deux barres au-dessus et au-dessous (triangles opposés parle sommet).

3o Le libyque a en commun avec le glozélien 16 signes, en particulier = (il y a trois barres en libyque) et l’X à deux barres.

4o D’autres ressemblances se constatent avec les écritures de Chypre, de Crète, de Lycie, mais surtout avec l’écriture du nord de l’Europe dite runique, que l’on croyait hier encore assez récente ; certains signes runiques, sans analogues en Phénicie et en Grèce, se rencontrent aussi en ibérique et à Glozel, ce qui oblige de postuler une source commune très archaïque, restant à déterminer.

5o Les analogies les plus nombreuses du glozélien sont avec les alphabets grecs, je ne dis pas l’alphabet que nous apprenons à lire au collège, mais les nombreux alphabets qu’on a tirés des inscriptions archaïques. Un travail que j’ai fait à ce sujet m’a fait reconnaître 47 signes glozéliens dans les tableaux des alphabets grecs que j’ai publiés en 1885 ; chose remarquable, la vieille lettre sampi et le T à branches latérales tombantes (valant ss