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des os. Lui aussi écrivit une brochure qui, bien que pleine d’erreurs de fait empruntées aux précédentes, fut très lue ; on en vendit tout de suite 500 exemplaires ! Là-dessus intervint une Commission, nommée à un Congrès préhistorique, mais non par les membres de ce Congrès ; elle avait été désignée par le secrétaire, adversaire acharné de Glozel, qui avait été écarté dès l’abord du champ de fouilles parce qu’il était suspect, à tort ou à juste titre, d’indiscrétion. Cette commission travailla mal, mais on la travailla bien ; réunie à Paris un mois après avoir pratiqué des fouilles rapides, elle déclara à l’unanimité, dans un rapport superficiel, que tout était moderne. Enfin, un vieux savant anglais vint en avion au Bourget et, de là, gagna Vichy ; en chemin, il lut les brochures visées ci-dessus et apprit des bourdes. Lui aussi crut que la science du jour est la science de toujours et déclara dans le Times : « Glozel est impossible, tend à détruire un édifice solidement bâti ; donc tout est faux.  »

Quelle leçon pour l’avenir ! Un bon orientaliste, auteur d’explorations fécondes en Syrie, un archéo-