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ACTE X.

à l’aide des prières tirées des Védas et répétées maintes fois autour du feu sacré (21) ; mais maintenant, au moment où je vais mourir, ce nom est couvert indignement d’infamie dans une proclamation publique par des hommes appartenant à une caste abjecte (22). »

(Il lève les yeux au ciel en se bouchant les oreilles.) Ah ! Vasantasenâ !

« Toi, dont les dents ont l’éclat des purs rayons de la lune et dont les lèvres sont pareilles au corail brillant, faut-il qu’après avoir goûté l’ambroisie de ta bouche, je sois contraint de boire le poison du déshonneur ! »

Les deux Chândâlas. — Place, Messieurs, place !

« Le trésor où se trouvaient les perles de la vertu, le pont dont les gens de bien se servaient pour traverser l’infortune, le joyau de la ville, bien qu’il ne soit pas de métal précieux, lui (23) est enlevé aujourd’hui. »

Certes,

« Tout le monde ici-bas est bien disposé pour ceux qui sont dans la prospérité, mais on rencontre rarement quelqu’un pour prêter la main aux malheureux tombés dans l’infortune. »

Chârudatta, regardant tout autour de lui.