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ACTE IX.

les juges peuvent entrer. (Ils entrent tous.)

Le juge. — Ami huissier, va dehors et demande s’il y a des plaideurs.

L’huissier. — J’obéis. (Il sort.) Messieurs les juges demandent s’il y a des plaideurs.

Samsthânaka, avec joie. — Ah ! les juges sont en séance. (S’avançant avec orgueil.) Moi, homme d’importance, le beau-frère du roi, le beau-frère du prince, un Vasudeva personnifié, j’ai une plainte à porter en justice.

L’huissier, effrayé (22). — Ciel (23) ! c’est le beau-frère du roi qui se présente le premier devant la justice. Seigneur, veuillez attendre un instant, je vais avertir les juges. (Il rentre dans la salle du tribunal.) Seigneur, voici le beau-frère du roi qui vient à titre de demandeur présenter une affaire au tribunal.

Le juge. — Quoi ! le premier plaignant est le beau-frère du roi ! Cela nous annonce, comme quand on voit une éclipse (24) au lever du soleil, la chute d’un homme considérable. Huissier, nous avons aujourd’hui à nous occuper d’affaires nombreuses (25), sors donc et dis au beau-frère du roi de s’en aller, car sa plainte ne peut pas être examinée actuellement.

L’huissier. — J’exécute vos ordres, Sei-