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« Je joue (49) de la flûte à sept trous aux sons harmonieux, je touche du luth à sept cordes aux notes retentissantes, je fais de la musique vocale aussi bien qu’un âne ; en matière de chant, Tumburu (50) et Nârada (51) ne sont rien auprès de moi. »

Vasantasenâ, ma maîtresse, m’a dit : Kumbhîlaka, va-t’en annoncer ma visite à Chârudatta. Par conséquent, je me rends chez lui. (Il s’avance sur la scène et regarde autour de lui.) Voilà Châradutta qui est dans le jardin avec ce drôle de Maitreya ; allons auprès d’eux. Mais quoi ! la porte du jardin est fermée (52) ? Soit, je vais me faire voir par Maitreya. (Il lui jette une motte de terre.)


Maitreya. — Tiens ! qui est-ce qui me jette des mottes de terre comme à un fruit de kapittha (53) enfermé, dans un enclos ?

Chârudatta. — Ce sont probablement les pigeons qui ont fait tomber quelque chose en jouant sur la corniche du pavillon du jardin.

Maitreya. — Attends, attends ! scélérat de pigeon, fils d’esclave, je vais te faire descendre du pavillon avec mon bâton, comme un