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ches des jeunes filles. Avec les fleurs du jasmin doré, de la çephâlikâ (168), de la mâlatî (169), de la mallikâ (170), de la navamallikâ (171), du kuravaka (172), deratimuktaka (173) et d’autres encore dont il est embelli et qui se cueillent d’elles-mêmes, ce bosquet éclipse véritablement les magnificences du paradis d’Indra. (Regardant d’un autre côté.) Voici un lac (174) qui fait l’effet, avec ses kamalas (175) et ses lotus rouges, d’un lever de soleil ;

« Et cet arbre açoka (176) ne ressemble-t-il pas, avec ses bourgeons et ses fleurs nouvellement épanouies, à un soldat au milieu de la bataille que couvre une épaisse couche de sang ? »

Mais, dites-moi donc, je vous prie, où est votre maîtresse ?

L’esclave. — Baissez vos regards, seigneur, et vous la verrez.

Maitreya — Madame, je vous salue.

Vasantasenâ. — Ah ! ah ! voilà Maitreya. (Elle se lève.) Soyez le bienvenu et prenez un siège.

Maitreya. — Quand vous aurez repris le vôtre. (Ils s’assoient tous les deux.)

Vasantasenâ. — Le fils du syndic se porte-t-il bien ?