Page:Regnaud - Le Chariot de terre cuite, v2.djvu/27

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Maitreya. — Où est-elle ?

Madanikâ. — Là-bas ; approchez-vous.

Maitreya, s’avançant. — Madame, je vous salue.

L’épouse de Chârudatta. — Seigneur, soyez le bien venu et tournez vous du côté de l’orient, je vous prie.

Maitreya. — Me voilà placé comme vous le désirez.

L’épouse de Chârudatta. — Seigneur, prenez ceci (121).

Maitreya. — De quoi s’agit-il ? (122)

L’épouse de Chârudatta. — J’ai célébré le jeûne de la ratnashashti (123) ; et je dois, à cette occasion, taire un don au brâhmane proportionné à mes ressources. Comme celui que j’ai employé a reçu des libéralités d’autres personnes (124), je vous prie d’accepter ce collier de perles à sa place.

Maitreya — Je vous remercie, je vais taire part de cela (125) à mon ami.

L’épouse de Chârudatta. — Seigneur Maitreya, ménagez sa (126) délicatesse. (Elle sort.)

Maitreya (127). — Quels grands sentiments !