le sujet est emprunté aux épopées de l’Inde, ont acquis et mérité une notoriété européenne.
L’Espagne attend encore la création d’une chaire de sanscrit ; mais le Portugal possède la sienne : depuis deux ans, M. de Vasconcellos-Abreu, ancien élève de M. Bergaigne, de Paris, et de feu M. Haug, de Munich, professe cette langue à Lisbonne.
Je termine par notre pays, où l’étude du sanscrit a été inaugurée, je l’ai dit déjà, en 1815, au Collége de France, par M. de Chézy. À M. de Chézy succéda, en 1832, l’illustre Burnouf, dont les travaux contribuèrent si puissamment à frayer la voie aux études sur le bouddhisme et les livres avestiques. La chaire de Burnouf échut, en 1852, à M. Pavie, et, en 1857, à M. Foucaux, le titulaire actuel, connu surtout par des traductions d’ouvrages bouddhiques.
Depuis 1868, d’autres cours de sanscrit très-suivis, même par les étrangers, ont été ouverts à l’École pratique des hautes études. Ils sont professés, depuis la création, par mes chers et excellents maîtres, MM. Hauvette-Besnault,