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LINGE

mousselines. On peut d’ailleurs mettre quelques gouttes de vinaigre dans l’eau amidonnée. Cette eau ainsi préparée, n’épaissira plus autant le tissu, et le fer coulera mieux.

On empèse souvent les grandes pièces, rideaux, etc, à l’empois cru, c’est-à-dire dissous à froid dans l’eau, mais cette méthode est vicieuse, car il faut dans ce cas repasser le linge très mouillé, le fer ne coule pas, fait des plis et quelquefois le linge se déchire.

Un quart d’once d’alun par pinte d’eau, rend l’amidon plus limpide et plus coulant. On attend pour cela qu’il soit en ébullition.


Linge. Le parfumer. — Les personnes qui veulent parfumer leur linge sans employer le musc, l’ambre et d’autres substances capables de fatiguer l’odorat de ceux qui les approchent, ces personnes, disons-nous, peuvent mettre dans les armoires où elles conservent leur linge ou leurs vêtements, des paquets de lavande cueillie dans sa pleine fleur ; ou un mélange des feuilles de différentes plantes aromatiques, telles que la citronnelle, la menthe, le basilic, la lavande, le romarin, etc ; ou des fleurs odorantes : la rose, le jasmin, l’œillet, la tubéreuse ; ou enfin des aromates pulvérisés grossièrement, tels que des clous de girofle, muscade, etc ; des bois odorants, etc, sont employés dans le même but. On étend ces feuilles ou ces fleurs sur des papiers pour les faire sécher dans les armoires qu’elles sont destinées à parfumer. Mais lorsqu’elles sont sèches, on les place dans des sachets ou dans des boîtes ouvertes, afin que leur odeur se répande insensiblement dans le linge ou parmi les vêtements. On compose de cette manière des sachets d’après le goût particulier de chacun. Ainsi, en mêlant ensemble des feuilles de roses séchées, des clous de girofle pulvérisés, de la muscade, etc, on se procure une odeur très agréable.