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l’évolution, la révolution

leur impulsion première, n’en furent pas moins enchantés de ce qu’un incendie vînt détruire leur palais sociétaire, les déliant ainsi du vœu contracté par eux, avec une sorte de serment intérieur, quoique en dehors des formes monacales. Évidemment, l’association était condamnée à périr, même sans que l’incendie réalisât le désir intime de plusieurs, puisque la volonté profonde des sociétaires se trouvait en désaccord avec le fonctionnement de leur colonie.

Pour des causes analogues, c’est-à-dire le manque d’adaptation au milieu, la plupart des associations communautaires ont péri : elles n’étaient pas réglées, comme les casernes ou les couvents, par la volonté absolue de maîtres religieux ou militaires, et par l’obéis-