premier lieu, il convient que la force AB est équivalente aux forces AV et AD ou VB. Or (abstraction faite du frottement), si l’on ôtoit la partie de l’arche qui touche PB, il est évident que QbbP commenceroit aussitôt à descendre le long de QL> avec une force représentée par VB ou AD. Mais cette descente est empêchée par la partie de l’arche qui touche P b : donc la force de cette arche, dans la direction HA, doit être telle, qu’elle soit équivalente à DÀ dans la direction DÀ ou BV, Mais aucune force plus grande ou moindre que HÀ ne sera équivalente à DÀ dans la direction DÀ : donc HÀ est la pression ou force réelle exercée contre PB. De plus, HD est la pression dans une direction perpendiculaire à QB, provenant de cette force ; et AV étant la pression contre Qb, provenant de la force AB, donc AV avec HD est la pression totale contre QB dans la direction AV : mais, attendu que le corps est en équilibre, et que par conséquent l’action ou force dans la direction AV est égale à la réaction dans une direction contraire, donc AV-HHD ou AN (attendu que NV est égal à HD par la propriété du parallélogramme) représente la pression contre Qb, et AH ia pression contre PB ; ce qui est contraire à l’assertion du P. Frisi, et conforme à la méthode ordinaire.
Le même savant a commis une autre méprise très-grave, par une cause semblable, à la page 67 de l’ouvrage ci-dessus mentionné, relativement à la tension des cordes. On ne sauroit l’attribuer à la précipitation ou à l’inadvertance, vu qu’il affirme expressément que les partisans de l’opinion commune sont dans l’erreur, par suite de l’emploi qu’ils font de la théorie de la composition des forces sans user de précautions suffisantes. Je vais en conséquence, après avoir rapporté ses propres expressions, prendre la liberté de faire voir où il me paroît s’être trompé.
« Nous parlerons plus au long des autres recherches mathématiques occasionnées par la dispute qui s’est élevée au sujet de la coupole de Saint-Pierre. À l’occasion du projet formé à Milan, de garnir le dôme d’un conducteur électrique qui se divisât à partir de la pointe de l’aiguille, et descendît par diverses parties du temple, on a encore parlé
