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INTRODUCTION.

contrées de l’Asie, consentent à écrire leurs observations, et les transmettent au président ou au secrétaire de la Société, à Calcutta : il languira, si ces envois éprouvent de longues interruptions ; il tombera de lui-même, s’ils viennent à cesser tout-à-fait. Quel que soit le zèle d’un petit nombre d’hommes chargés de fonctions publiques, et occupés d’études difficiles qui ont trait à ces fonctions, il est moralement impossible qu’ils soutiennent un pareil établissement, à moins que leurs efforts ne soient secondés par des collaborateurs dont l’empressement égale l’assiduité.

Avant de donner le précis historique de la formation de la Société de Calcutta, il convient de déclarer qu’elle ne prendra de décision collective sur aucun point de littérature ou de philosophie, et que les auteurs des dissertations qu’elle jugera dignes d’être publiées de temps en temps, seront individuellement responsables de leurs opinions. Nous croyons en cela ne faire que suivre l’usage adopté par les sociétés savantes de l’Europe.

Comme on avoit résolu de se conformer, le plus qu’il seroit possible, au plan de la Société royale de Londres, dont le roi est protecteur, il fut arrêté, dans la première séance, d’adresser la lettre suivante au gouverneur général et au conseil, comme aux dépositaires de l’autorité exécutive dans les possessions de la Compagnie. Leur réponse, que nous transcrirons aussi, parvint à la Société dans le cours du mois suivant.