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ses derniers moments. Ce n’est pas ainsi que balaie le gentleman de Manchester. Son balai rouge va et vient, rythmique, autoritaire, à quelques pouces de la stone expirante :

— Une, deux. Une, deux. Vous n’allez pas vous laisser mourir avant d’avoir marqué le but de l’équipe ?

Si bien qu’elle le marque, le but, d’une trace faible comme un souffle.

— À votre tour, Sir, dit à l’homme de la finance le gentleman de Manchester, qui s’éponge le front.

retour d’une idée fixe

— Enfin, qu’est-ce que vous lui trouvez de si anglais, à ce jeu ?

— Tout.