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tre qui le fixe & le roidit, d’autrefois par les nuages qui le resserrent, souvent par d’autres causes qui troublent l’équilibre de ses parties, produit toutes sortes de vents, dont les plus impetueux servent à dissiper les vapeurs nuisibles, & les plus temperés à modérer les chaleurs excessives.

D’autres fois les rayons du Soleil s’insinuant dans les petites goutes d’eau qui couvrent ou qui arrosent la surface de la terre, les dilatent & les rendent par-là plus legeres que l’air, de sorte qu’elles y montent, y forment des vapeurs, & y surnagent à différentes hauteurs, selon qu’elles sont plus ou moins pesantes.

Le Soleil ayant attiré ces va-