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Tantôt il lui faisoit admirer la structure du corps humain, les ressorts qui le composent, & les liqueurs qui y coulent ; les canaux, les pompes, les réservoirs qui se forment par le simple entrelassement des nerfs, des artéres & des veines, pour separer, pour épurer, pour conduire & reconduire les liquides dans toutes les extrêmités du corps ; puis les leviers, les cordes & les poulies formées par les os, les muscles & les cartilages, pour faire tous les mouvemens des solides.

C’est ainsi, disoit le Mage, que notre corps n’est qu’un tissu merveilleux de tuyaux sans nombre, qui se communiquent, se divisent & se subdivisent sans fin ; tandis