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V.

Il est un phénomène météorologique sur lequel M. Dobson appelle avec raison l’attention d’une manière tout à fait spéciale, parce qu’il se rattache d’une façon plus particulière encore et plus constante aux explosions des mines : ce sont les cyclones ou ouragans circulaires.

C’est au centre du cyclone que se trouve la plus grande dépression barométrique ; on comprend que lorsque ce centre passe sur le lieu occupé par une houillère, il doit amener et la sortie plus abondante du grisou et l’explosibilité de l’air des galeries.

Les observations de M. Dobson viennent à l’appui des lois des tempêtes que j’ai exposées avec détail dans le chapitre des ouragans.

On a pu constater que les ouragans obéissent à des influences invariables, qui ont permis de formuler leurs lois, lois générales pour les deux hémisphères. Elles se réduisent aux deux principes suivants, que nous rappelons :

1° Les ouragans sont des tourbillons de plus ou moins grand diamètre, dans lesquels la force du vent augmente de tous les points de la circonférence jusqu’au centre, où règne un calme d’une étendue et d’une durée variable.

2° Les tourbillons suivent une direction variable pour chaque hémisphère, mais à peu près constante pour chacun d’eux.

Les ouragans ne sont donc que de vastes trombes dont