Page:Rambosson - Histoire des Météores, 1883.djvu/161

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avoir vent arrière ; avoir vent debout, c’est avoir le vent contraire à la route que l’on veut suivre. On appelle vent d’amont, vent de terre, celui qui vient de terre ; vent de mer, celui qui vient du large, etc. On divise aussi les vents par leur vitesse relative ; de là douze nuances ou gradations qui ont chacune leur dénomination particulière : calme, presque calme, brise légère, petite brise, jolie brise, bonne brise, vent frais, grand vent, vent impétueux, coup de vent, tempête et ouragan.

Les instruments destinés à mesurer la force et la vitesse des vents s’appellent anémomètres. On nomme vent à peine sensible celui qui parcourt par seconde 0m,5 ; vent modéré, celui qui parcourt 2 mètres ; vent fort, de 10 à mètres ; tempête, de 22 à 27 mètres ; ouragan, de 36 à 45 mètres.

L’observateur qui veut déterminer la rapidité de la marche d’un ouragan se voit réduit à jeter dans l’air des corps légers et à les suivre de l’œil, la montre à la main, jusqu’au moment où ils atteignent divers objets situés à des distances connues.

Il est plus facile de déterminer la vitesse du vent lorsque le ciel est parsemé seulement de quelques gros nuages, car alors leur ombre parcourt sur la terre en quelques secondes, un espace à fort peu près égal à celui dont ils se sont déplacés.

VI.

Les vents extraordinaires qui se font sentir sur les côtes de Guinée, sur celles de Barbarie, en Égypte, dans l’A-