DIVERSES. 317
ennemis voudroient entreprendre ^^^ ^/^.^^^Jj^j:^ ^^"i côté deCharleroi & de Favfiennes. I'^/^"l^ ^^^f J hoir à craindre, c'cft que le corps de «o"pes qu 1 avoir donné au marquis de Boufflcrs , ne fut pas fu - filant pomdifputer aux ennemis le paflage de la Sam-- bre l que . s'ils le temoient fi près de lu., on n eut pa« le teLps de faire palïer d'autres troupes pour le
°Pourobvier à cet inconvénient, le Maréchal eut ordre de lui envoyer fon corps de rcferve , qui fut fum peu de temps ap^" des bdgadcs d^r^anterie de Cl am- pagne &: de Bourbonnois , & enfin de 1 aile d.oue de k féconde ligne commandée par le duc de Ven- dôme. Toutes c?s troupes furent portées fur le bord de la Sambie proche des ponts de bateaux . ^ portee , ou de patler en tvès-pcu de temps dans les plames de Foffe & de S. Gérard, ou de repafler a 1 armée du maréchal , félon le parti que prendoient les ennemis.
Pendant ces diffirens mouvcmens des armées-, les attaques du châecau de Namur fe continuoicnt avec toute la diligence que les pluies pouvoient permettre , les troupes ne témoignant pas moins de patience que de valeur. Depuis le feizième de Juin , les affiege» fe trouvoient extrêmement refierres dans le Fort- neuf, où ils commençoient même d'être enveloppes. Le matin du dix-fepdème , ils firent une fortie de quatre cens hommes de troupes Efpagnoles & de Brandebourg fur l'attaque gauche , &c y causèrent quel- quedéfordre. Mais les Suiflb , qui y etoiem de garde , les reroufscrentauffi-tôt, & rétablirent en très - peu de temps le.«;avail. Il y eut quarante ou cmquante hommes tués de part & d'autre. Le dix-huitieme & le dix-neuvième , les communications du Fort-neuf avec le château furent prefque entièrement otees aux al- fié<^és, & leur artillerie rendue inutile ; & enfin, ic vingtième , toutes les communications des tranchées étant achevées , on fc vit en état d'attaquer tout-a-la- fois , & le fort & le château. Mais , comme vraifem-
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