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29:^ ŒUVRES

mes , mais plus encore de celui de la noble/îe Fran^ çoife ? Nous n'avons qu'a le laifîèr dans l'oubli éter? nel, où depuis tant de temps vous l'avez enfeveli î vous l'avez étouffç , tout indomptable qu'il paroiiroit. Votre Majesté a su renverfer les faufles ma- ximes de rhonncur & de la honte ; & autant qu'une détcftable erreur avoir mis de faufTe gloire à Ce venger , autant y auroit-il d'ignominie à ne vous pas obéir : c'cft ainlî que votre volonté feule l^emporte fur la coutume invétérée du mal, & fur le penchant criminel des hommes.

Le clergé ne fe difpofe plus qu'à être le fpeélateur de I4 fin de toutes vos fainces entreprifes : après en avoir admiré de lî heureux commencemens , il cefTc d'ufer de remontrances : s'il a encore quelques be- foins , vous les connoifTez, cela lui fumt. Il vient encore de reflèntir en cette afTemblée d'infîgnes ef^ fets de votre proteftîon royale ; & perfuadé que vous lui avez deftiné une longue fuite de grâces dans d'autres temps. Se avec les circonllances dont vous feul les favez fi bien accompagner , il craindroit par fes demandes , ou de troubler l'ordre que votre fa- geffe y a établi , ou peut-être ^c mettre des bornes où Vptre zélé n'en a point mis.

L'unique affaire qui nous occupe, c'eft I*obIigatîon de rendre àVoTRE Majesté de très-humbles aftions de grâces. Après un fi jufte devoir, alTurcs que nous fommes de votre puiflante protedion , nous pouvons nous féparer fans inquiétude. Nous allons dans les provinces de votre royaume faire retentir hs louanges que l'Eglife doit à votre zélé. Chaque pafteur aura la joie de retrouver par vos foins fon troupeau plus nombreux qu'il ne l'avoit laifle, & chacun de nous redoublera fes voeux pour ob- tenir du ciel qu'il redouble Ces bénédidions en faveur d'un prince , qui fe les attire par des adions fi glo- rieufps & fi uûlcs à la religion»

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