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Prononcé à VAcaiémh Franpoife, à la réctption de M. VAhbé C0LBER1\ le io OUobn i6j%.

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��Il m'eft fans doute très-honorable de tiie roîr à U lete de cette célèbre compagnie ^ & je dois beaucoup au hazaid de m'avoir mis dans une place, où le mérite ne m'auroit jamais élevé. Mais cet honneur, fî grand par lui-même , me devient , je l'avoue , encore plus conlîdérable , quand je fonge que la première fondion que j'ai à faire dans la place où je fuis , c'eft de vous expliquer les fentimens que l'Académie a pour vous.

Vous croyez lui devoir des remercimens pour l'hon- neur que vous dites qu'elle vous a fait j mais elle a aufll des grâces à vous rendre. Elle vous eft obligée , non-feulement de l'honneur que vous lui faites , mais encore de celui que vous avez déjà fait à toute la ré- publique des lettres.

Oui , Monsieur., nous favons combien elles vous font redevables. Il y a long-tems que l'Académie a les yeux fur vous. Aucune de vos démarches ne lui a été inconnue. Vous portez un nom que trop de raifons ont rendu facré pour les gens de lettres. Tout ce qui regarde votre illuftre maifon ne leur faùroit plus être , ni inconnu , ni indifférent.

Nous avons confîdcré avec attentibn les -progrès que vous avez faits dans les fciences j mais Ci vous aviez excité d'abord notre curioiûé , vous n'avez guerç

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