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iio AT H A L I E,

Et parmi hs débris , le ravage , de les morts , A force d'attcncacs perdre tous mes remords l Mais voici Jorabet.

��SCENE IV,

JOSABET, MATHAN» NABAL.

M A T H A N.

XLnvoyé par la reine , Pour rétablir le calme & diffiper la haine 5 Princellè , en qui le ciel mit un efprit fi doux , Ne vous étonnez pas fi je m'adreflè à vous. Un bruit, que j'ai pourtant foupçonné de menfonge. Appuyant les avis qu'elle a reçus en fonge , Sur Joad accufé de dangereux complots Alloit de fa colère attirer tous les flots. Je ne veux point ici vous vanter mes fervices. De Joad contre moi je fais les injuftices , Mais il faut à l'ofFenfe oppofer les bienfaits. Enfin je viens chargé de paroles de paix. Vivez , folemnifez vos fèces , fans ombrage. De votre obéilFance elle ne veut qu'un gage. C'eft ( pour l'en détourner j'ai fait ce que j'ai pu > Cet enfant fans parens , qu'elle dit qu'elle a vu.

J s A B E T.

Eliacin l

M A T H A N.

J'en ai pour elle quelque honte. D*un vain fonge peut-être elle fait trop de compte j Mais vous vous déclarer fes mortels cnrrcmi."; , Si cet enfant fur 1 heure en mes mains n'eft remis, La reine impatiente attend votre réponfe.

J O s A B E T.

Et voiià de fa part la paix qu'on nous ann.once l

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