Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome3.djvu/106

Cette page n’a pas encore été corrigée

^8 AT H A L I E,

Dans fon Hvre divin on m'apprend à la lire ; Et déjà de ma main je commence â l'écrire. A T H A L i £,

Que vous dit cette loi ?

J o A s.

Que Dieu veut erre aimé ; Qu'il venge tôt ou tard fon faint nom blafphêmé 5 Qu'il eft le défenfeur de l'orphelin timide ; X^u'il réfifte au fuperbe , & punit l'homicide.

A T H A L I E.

J'entends. Mais tout ce peuple, enfermé dans ce lieu , A c|uoi s'occupe- t-il î

J o A s.

Il loue, il bénît Dieu.

A T H A L I E.

Dieu veut- il qu'à toute heure on prie, on le contemple.

J o A s.

Tout profane exercice eft banni de fon temple,

A T H A L I E.

Quels fontjdonc vos plaifirs î

Jo A s»

Quelquefois à l'autel Je prifente au Grand-Prêtre ou l'encens ou le Cd. J'entends chanter de Dieu les grandeurs infinies. Je vois l'ordre pompeux de fes cérémonies.

At H A L I E. Hé quoi , vous n'avez point de pafTc-temps plus doux î Je plains le trifte fort d'un enfant tel que vous. Venez dans mon palais , vous y verrez ma gloire.

J o A s. Moi , des bienfaits de Dieu je perdrois la mémoire î

A T H A L I E.

Non , je ne vous veux pas contraindre à Toublietw

J o A s.

yoa» M le priez point.

A r H A I- 1 E.

  • Vous pourrez Jçpriefc

�� �