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DE BÉRÉNICL.

��ACTE QUATRIEME, SCENE IX.

A N T I O C H US, A R S A C E.

A N T I O C H U s.

Jt\ RSAqii , que dis-tu de toute ma conduite î Rien ne pouvoit tantôt s'oppofer à ma fuite. Bérénice & Titus offenfoient mes regards. Je partois pour jamais. Voilà comme je pars. Je rentre, & dans les pleurs je retrouve la reine. J'oublie en même temps ma vengeance & fa haine. Je m'attendris aux pleurs qu'un rival fait couler. Moi-même , à fon fecours , je le viens .ippeller ; Et , fl fa diligence eût fécondé mon zèle , J'allois , viâiorieux, le conduire auprès d'elle. Malheureux que je fuis ! Avec quelle chaleur Je travaille fans cefle à mon propre malheur î C'en eil trop. De Titus porte-lui les promelles, Arface. Je rougis de toutes mes foiblefles. Défefpéré, confus, à moi-même odieux , LaifTe-moi : je me veux cacher même à tes yeux*

FIN DU SECOND VOLUME.

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