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BRITANNICUS,

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ACTE IV.


Scène PREMIERE.

AGRIPPINE, BURRHUS.
BURRHUS.

Oui, Madame, à loiʃir vous pourrez vous défendre.

Céʃar lui-même ici conʃent de vous entendre.

Si ʃon ordre au palais vous a fait retenir,

C’eʃt peut-être à deʃʃein de vous entretenir.

Quoi qu’il en ʃoit, ʃi j’oʃe expliquer ma penʃée,

Ne vous ʃouvenez plus qu’il vous ait offenʃée.

Préparez-vous plutôt à lui tendre les bras.

Défendez-vous, Madame, & ne l’accuʃez pas.

Vous voyez, c’eʃt lui ʃeul que la Cour enviʃage.

Quoiqu’il ʃoit votre fils, & même votre ouvrage.

Il eʃt votre Empereur. Vous êtes comme nous,

Sujète à ce pouvoir qu’il a reçu de vous.

Selon qu’il vous menace ou bien qu’il vous careʃʃe,

La cour autour de vous, ou s’écarte, ou s’empreʃʃe.

C’eʃt ʃon appui qu’on cherche, en cherchant votre appui.

Mais voici l’Empereur.


AGRIPPINE.
Qu'on me laiʃʃe avec lui.
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