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TRAGÉDIE. xSj

WÊÊmMmÊÊmBÊÊmÊmmaamtBÊmBÊÊauÊÊmÊÊÊÊUBamm SCENE III.

NÉRON. J U N I E.

N É R O K.

V ovs VOUS troublez, Madame, &: changez de vifige^ Lifez-vou5 dans mes yeux quelque trifte prcfage?

J u N I E.

Seigneur , je ne vous puis déguifer mon erreur. J'allois voir Odavie , & non pas l'empereur.

Néron. Je le fais bien , Madame , & n'ai pu fans envie , Apprendre vos bontés pour l'hcureufe Oâavie.

j u N I E.

Vous , Seigneur ?

NÉRON.

Penfcz-vous , Madame , qu'en ces lieux. Seule , pour vous connoître , Oâavie ait des ycuxî

J u N I E.

Et quel autre , Seigneur, voulez-vous que j'implore? A qui demandcrai-jc un crime que j'ignore > Vous qui le puniflèz, vous ne l'ignorez pas. De grâce, apprenez-moi , Seigneur, mes attentats.

NÉRON.

Quoi, Madame? Eft-cc donc une légère offènfe De m'avoir fi long-tcmp^ caché votre préfcncc » Ces rréfcrs , dont le Ciel voulut vous embellir. Les avez-vous reçus pour les enfevelir ? L'heureux Britannicus verra-t-il fans allarmcs Croître , loin de nos yeux , fon amour & vos charmes î Pourquoi de cette gloire exclus j'ufqu'à ce jour , M'avcz-vous , fans pitié , relégué dans ma Cour? On dit plus. Vous fouffrcz , fans en être ofFenféc, Qu'il vous ofc. Madame , expliquer fa penfec}

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