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9 o BRITANN1CUS.

Je vois deux surveillans, ses maîtres et les miens , Présider l'un ou l'autre à tous nos entretiens. Mais je le poursuivrai d'autant plus qu'il m'évite : De son désordre, Albine , il faut que je profite. J'entends du bruit; on ouvre. Allons subitement Lui demander raison de cet enlèvement : Surprenons, s'il se peut, les secrets de son aine. Mais quoi ! déjà Burrlius sort de chez lui!

SCÈNE IL

AGRIPPINE , BURRHUS , ALBINE.

BURRHUS.

Madame, Au nom de l'empereur j'allois vous informer D'un ordre qui d'abord a pu vous alarmer, Mais qui n'est que l'effet d'une sage conduite, Dont César a voulu que vous soyez instruite.

AGRirri.VE.

Puisqu'il le veut, entrons; il m'en instruira mieux.

BURRHUS.

César pour quelque temps s'est soustrait à nos yeux. Déjà par une porte au public moins connue L'un et l'autre consul vous avoient prévenue, Madame. Mais souffrez que je retourne exprès....

AGltlI'PINE.

Non, je ne trouble point ses augustes secrets. Cependant voulez-vous qu'avec moins de contrainte L'un et l'autre une fois nous nous parlions sa us feinte?

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