Page:Racine Œuvres complètes 1827 tome 2.djvu/28

Cette page n’a pas encore été corrigée

LES PLAIDEURS.

SCÈNE VII. LA COMTESSE, CHICANEAU.

��CHICAXEAU.

��Madame, on n'entre plus.

��LA COMTESSE.

��Hé bien! l'ai-je pas dit? Sans mentir , mes valets me font perdre l'esprit. Pour les faire lever c'est en vain que je gronde; Il faut que tous les jours j'éveille tout mon monde.

��CHICANE AH.

��Il faut absolument qu'il se fasse celer.

LA COMTESSE.

Pour moi, depuis deux jours je ne lui puis parler.

CHICANEAU.

Ma partie est puissante, et j'ai lieu de tout craindre.

LA COMTESSE.

Après ce qu'on m'a fait, il ne faut plus se plaindre.

CHIC

Si pourtant j'ai bon droit.

��CHICANEAU.

��LA COMTESSE.

Ah, monsieur, quel arrêt!

CniCANEAU.

Je m'en rapporte à vous. Ecoutez, s'il vous plaît.

LA COMTESSE.

Il faut que vous sachiez, monsieur, la perfidie...

CHICANEAU.

Ce n'est rien dans le fond.

�� �