ACTE II, SCÈNE VIII. ..-
SCÈNE VIII.
NÉRON, NARCISSE.
NÉRON.
Hé bien, de leur amour tu vois la violence ,
Narcisse! elle a paru jusque dans son silence.
Elle aime mon rival, je ne puis l'ignorer;
Mais je mettrai ma joie à le désespérer.
Je me fais de sa peine une image charmante;
Et je l'ai vu douter du cœur de son amante.
Je la suis. Mon rival t'attend pour éclater :
Par de nouveaux soupçons, va , cours le tourmenter;
Et, tandis qu'à mes yeux on le pleure, on l'adore,
Fais-lui payer bien cher un bonheur qu'il ignore.
NARCISSE , SPAll.
La fortune t'appelle une seconde fois,
Narcisse; voudrois-tu résister à sa voix ?
Suivons jusques au bout ses ordres favorables;
Et, pour nous rendre heureux, perdons les misérables.
��FIN DU SECOND ACTE.
��TOME II. fi
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