Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/278

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

thelin, p. 25) en montrant à sa femme le drap qu’il lui avait promis de se procurer, et qu’il venait de dérober au marchand.

Page 268, l. 2 : Les mules au talon. Ce sont les engelures. On lit dans la proclamation du roi des fous à Poligny (1494) : « Pauures gens allant à pied, faute de cheual, ayant les mules au talon, faute de souliers. » Cette expression entrait souvent dans des imprécations grotesques, grossièrement rimées. Les enfants du Jura criaient jadis aux montagnards :

Montagnon la rougne,
Quatre pieds de chougne (crotin)
La mule aux talons
Grave montagnon.

Voyez Toubin, Supplément au dictionnaire des patois jurassiens, aux mots chougne et mule. Mémoires de la Société d’émulation du Jura.

Page 269, l. 4 : Au iour des festes Vestales. Le 9 juin.

Page 271, l. 18 : Quand Israel. Ps. 113, traduit en vers par Cl. Marot.

Page 272, l. 32 : Suedes. Il y a : Suèves (Suevorum) dans les auteurs que cite Rabelais.

Page 275, l. 4 : Vn Tarande, que luy vendit vn Scythien. Il y a vesdit dans notre texte, mais c’est une faute d’impression. Voyez la description du Tarande dans Pline, viii, 34. On trouve dans le même livre des détails sur la plupart des animaux dont il est question ici. Il faut remarquer que Rabelais a le soin de placer toutes ces merveilles dans l’île de Medamothi. « nulle part. »

Page 278, l. 25 : Partement. Ainsi dans 1552. 1548 : portement, qui paraît préférable et qui se trouve à la page précédente, l. 26, et à la page suivante, l. dernière.

Page 279, l. 30 : La moytié du tout. — … πλέον ἤμισυ παντὸς. (Travaux et jours, v. 40.) Rabelais semble avoir eu en vue cette autre maxime : Ἁρχὴ τὸ ἤμισυ παντός, attribuée par erreur à Hésiode.