Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/180

Cette page n’a pas encore été corrigée

1/2 COMMENTAIRE.

maintenue. Mathurin Régnier l’a mentionné à son tour, il a dit en parlant d’un pédant [Satires, x, p. 78) :

Son nez haut releué fembloit faire la nique A rOuide Nafon, au Scipion Nafique, Où maints rubiz balez tous rougiflants de vin Monflroient vn hac itvr à la pomme de pin.

L. 2 : Du cajlel. Cette taverne est probablement la même que celle qui est appelée plus loin, chap. xvil, t. I, p. 302, « le cabaret du chafteau. « 

L. 12 : Lefche du iour. Rayon ; mot à mot : tranche, aiguillette. Les éditeurs de Rabelais n’ont pas re- marqué que c’est encore là un emprunt fait à Geofroy Tory, qui, du reste, n’attribue pas cette expression aux « efcumeurs de Latin » mais aux « Plaifanteurs » : « Quant les Plaifanteurs, que ie puis honneftement appeller, Delchiqueteurs de Langage, difent Mon- fleur du Page : fi vous ne me baillez vne lefche du iour, ie me rue a Dieu, & vous dis du cas, vous aures nafarde fanguine, me femblent faire auffi grant dommage a noftrc Langue, qu’ilz font a leurs Habitz, en déchiquetant & confumant a oultrage ce qui vaultmyeulx entier que decife & mutile mefchan- tement. « 

Page 243, 1. 18 : Vee… grou. Cette réponse est en patois limousin : « Eh ! dites… Ho ! Saint-Martial, aide- moi. Ho ! ho ! laissez-moi, au nom de Dieu, et ne me touchez pas. »

L. 24 : SainEl Alipentln. Les premières éditions ajou- tent : (( Corne my de bas. n

L. 27 : // dlfoit fouuent que Pantagruel le tenait à la gorge. Voyez p. 159, note sur la p. 213.

L. 29 : Mourut de la mort Roland. C’esc-à-dire : mourut de soif. D’après une légende populaire, Ro- land était mort de soif sur le champ de bataille de Roncevaux. Jean de La Bruyère Champier, qui raconte cette tradition dans son De re cibaria (liv. XVI, ch. 5), cont-Late qu’elle avait donné lieu à un proverbe cou-