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GARGANTUA, T. I, 1’. 80-85. I 19

Poésies françaises, publié par A. de Montaiglon, t. x, p. 222) ; La Friquajfc’e croteftyllonnée (édit. Blanche- main, p. 9 et 61) ; Les Matinées du fieur de Cholières, 1586 (£"’. 162) ; le Voyage de M. Guillaume, 161 1, in-S", et la Véritable fuite du Parlement burlefque de Pon- toife, i65’2, in-4". — Plusieurs farces contiennent aussi des détails fort curieux sur certains jeux ; on peut citer la Farce de folle bobance, la Farce des cinq fens, et surtout la Moralité’ des enfants de maintenant. où l’on trouve une partie de g ! ic en action et une de franc-carreau. — Il serait curieux de connaître toutes les représentations figurées qui ont pour objet des jeux ; mais le tableau n’en a pas été dressé. Nous nous contenterons de citer, après Burgaud des Marets, les stalles de la cathédrale de Rouen, diverses sculptures et verrières de Champeaux, enfin des vitraux de Saint-Lucien de Beauvais, qui ont été transportés à Saint-Denis.

Il faut remarquer que dans l’édition de Juste, on trouve au, sans x, devant les jeux dont le nom est au pluriel : au dames, au ionchees, excepté dans : aux cro- quinolles, aux allouettes. Nous avons mis aux partout, en nous contentant de l’annoncer ici.

Page S^, 1. 12 : Vn fçauant medicin de celluy temps, nommé maiflre Théodore. « Par le nom grec de ce Mé- decin, dit Le Duchat avec assez de vraisemblance, Rabelais donne à entendre que ce fut par un don de Dieu que Gargantua fut mis enfin fous d’autres maîtres que ceux qui jufque-là lui avoient gâté l’efprit & corrompu les mœurs, m

Ce qui importe davantage, c’est que, dans l’édition antérieure à 1535, on lit, au lieu de Théodore : Séra- phin Calobarfy. Jannet et Burgaud des Marets, qui ont signalé cette curieuse variante, n’ont pas fait observer que ce nom est, comme Alcofribas iSafier, l’anagramme de Phrançois Rabelays écrit ainsi par Pk et y, ce qui n’a rien qui outrepasse les libertés qu’on se permettait alors en ce genre.