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GARGANTUA, T. I, P. 4O-41. 95

L. 20 : Les Thraces & Crêtes fignolent les iours bien fortiinei…^ de pierres blanches. Voyez Pline, Hiftoria naturalisj vu, 40, et Alexander ab Alexaiidro, Géniales diesj IV, 20.

L. 27 : Au Hure de Laurens Valle contre Bartole. Il s’exprime ainsi dans une épître Ad candidum decem- brem (p. 30. Bdle 15 17) dirigée contre l’ouvrage de Barthole intitulé De insignlis et armis : « Color aureus est nobilissimus colorum, quia per euni fîguratur lux. »

Page 41, 1, 2 : Bona lux. « La lumière est bonne. » Rabelais traduit ici en latin cette sentence grecque : 9a) ; àfaâôv, qui se trouve dans V Eloge de la Folie (En- comium Moriœ^ Balîlese, 1676, p. 64), d’Érasme, et qui est ainsi commentée, par l’auteur même, sous le nom de Listrius : « Id autem didlum eft ab anu quapiam moriente, quam etiamnum juvabat vivere. »

L. II : Les hiftoires antiques tant Grecques que Ro- maines. Par exemple Denys d’Halicarnasse, i, 57 ; — Var- ron, Rerum Romanorum, 11, 4, 18 ; —Virgile, ^neid.^ iir, 388, et VIII, 42.

L. 25 : Ce pendent que ceulx de Vaultre fart bataille- roient. « Il diuifa toute fon armée en huit trouppes, lefquelles il fit tirer au fort,& celle à qui efcheoit vne febue blanche demouroit en repos à faire bonne chère, pendant que les fept autres combatoient ; & dit on que de là vient que Ion appelle encore auiourd’hui vn iour blanc, auquel on a fait bonne chère, & receu du plaifir, à caufe de la febue blanche. » (Plutarque, Les vies des hommes illustres, Périclès^iA^ t. 11, p’. 211, trad. d’Amyot)

L. 31 : Le Leon^.. feulement crainSl & reuere le coq blanc ? Le passage auquel Rabelais nous renvoie se trouve au commencement du premier livre des Pro- blèmes d’Alexandre d’Aphrodise, mais il est bon de remarquer que cet auteur n’indique pas la couleur du coq.

L. dernière : Proclus lib. de Çacrificio & magia.