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A MONS£iGN£VR DE MAILLEZAIS. 363

nie que les Florentins ont attelle nomine communi- tatis par deuant l’Empereur qu’ils ne veulent aultre Seigneur que luy. Vray efb qu’il a bien chalUé les forelliers & bannis. Pafquil a faict depuis n’agueres vn chantonnée ouquel il dill à Strozzi pugna pro patria. A Alexandre Duc de Florence datant ferua. A l’Empereur quœ nocitura renés quamuis ftnt chara relinque. Au Roy quod potes id tenta. Aux deux Cardinaux Saluiati & Rodolphe hos breuitas fenfus fecit coniungere hinos.

MoNS"". Au regard du Duc de Ferrare ie vous ay efcript comment il eftoit retourné de Naples, & re- tiré à Ferrare. Madame Renée eil accouchée d’vne fille, elle auoic ia vne aultre belle fille aagée de fix à fept ans, & vn petit fils aagé de trois ans. Il n’a peu accorder auccques le Pape par ce qu’il luy de- mandoit exceflîue fomme d’argent pour l’inuelliture de fes terres, nonobftant qu’il auoit rabattu cin- quante mille efcus, pour l’amour de ladifte Dame, & ce par la pourfuitte de Mefïïeurs les Cardinaulx du Bellay & de Malcon pour toufiours accroiftre l’affedion coniugale dudift Duc de Ferrare enuers elle. Et ce elloit la caufe pour quoy Lion lamet eftoic venu en cette ville, & ne reiloit plus que cent cinquante mil efcus. Mais ils ne peurenc accorder par ce que le Pape vouloit qu’il recogneufl : entière- ment tenir & pofïeder toutes les terres en feode ou fiege Apoilolique. Ce que l’aultre ne voulut & n’en vouloit recognoiflre fmon celles que fon feu père auoit recogneu & ce que l’Empereur en auoit adiugé à Boulogne par arreft, du temps du feu Pape