LA CRESME PHILOSOPHALLE[1]
des
qvestions enciclopediqves
de pantagrvel
trvm, vne Idee Platonique voltigeant dextrement sur l’orifice
du chaos, pourroit chasser les
esquadrons des atomes Democrites.
Vtrùm, les ratepenades, voyans par la translucidité de la porte cornee, pourroyent espionnitiquement descouurir les visions morphiques, diuidant gironiquement le fil du crespe mcrueilleux, enueloppant les atilles des cerueaux mal calfretez.
Vtrùm, les atomes tournoyans au son de l’harmonie Hermagorique, pourroyent faire vne compaction, ou bien vne dissolution d’vne quinte essence, par la substradion des nombres Pythagoriques.
- ↑ Cet opuscule, comme le précédent, semble un pastiche
de la façon d’écrire de Rabelais. Celui-ci avait
commencé la critique de ces questions embrouillées,
en en indiquant une écrite dans l’affreux latin de la
scholastique, ce qui ajoutait un trait au tableau. Voyez
ci-dessus, p. 181, note sur la l. 24 de la p. 247. Cet
opuscule n’a été joint aux œuvres qu’à partir de 1565.
On trouve ensuite ce distique :
francisco rabelesio
poeta sitiens ponebatVita, Liee, sitis : liquisti, flebis, adures :
Membra, hominem, tumulum : morte, liquore, face.C’est un de ces jeux d’esprit si fréquents à cette époque. On ne peut y donner un sens qu’en le construisant ainsi :
Vita, liquisti membra morte.
Lyæe, flebis homincm liquore.
Sitis, adures tumulum face.